lundi 19 octobre 2009

Gabon : président de père en fils.

Sur ce sujet, on va particulièrement s’intéresser à Omar Bongo et Ali Bongo. Il est actuellement président du Gabon mais ce dernier est accusé d’avoir fait de la fraude pour pouvoir récupérer le pouvoir de son père 3 mois après sa mort.
Omar Bongo était le président du Gabon depuis 42 ans (1967-2009) lorsqu’il est mort d’un arrêt cardiaque provoquant un vide politique et des luttes du pouvoir. Des élections fut mises en place puis avancées avec au total, 8 candidats se présentant dont son fils, Ali Bongo. Mais le doute s’est créé une impasse lors du retard du dépouillement des bulletins de vote qui impliquerait Ali Bongo d’avoir fait de la fraude pour parvenir au poste de son père permettant de lui succéder. Celui-ci étant quasi-sur de ne pas être élu à la tête du pouvoir et ce malgré le régime du pays (qui est une dictature), dans lequel Ali Bongo serait obligé d’être le président même s’il est rejeté massivement par la population. Il aurait alors fait des fraudes faisant croire qu’il était élu majoritairement à 41.73% des voix à l’unique tour.

Y-a-t-il eu une fraude électorale pour qu’Omar Bongo et Ali Bongo soit à la tête du pouvoir ?

http://www.youtube.com/watch?v=q0_437xopc0 (jusqu’à 2min30)3 septembre 2009.

http://www.youtube.com/watch?v=6qhN-AOgdk4&NR=1 3 septembre 2009.

http://www.france24.com/fr/20090903-semaine-afrique-gabon-ali-bongo-president-burundi-femmes-violees-cameroun-biya-vacances-la-baule

Après son décès, le pays se trouve à un tournant historique dans sa marche vers la modernité.
Or, d’après une analyse fine et non partisane, celle-ci aurait permis de comprendre que la succession de Bongo, n’aurait pas été aisée, surtout pour le candidat du PDG à qui la presse française à prédit la victoire. Depuis 1993, Mr Bongo ayant quitté le navire PDG, n’aurait jamais gagné une élection. Il se serait donc maintenu au pouvoir par la fraude et la force des armes. Le verdict des urnes ayant été pour lui, une simple gymnastique cérébrale, ayant pour seul but de conforter son pouvoir et de se donner un semblant de légitimité populaire. Quant aux vrais candidats élus, ils furent mis au rôle secondaire : perdants. La machine infernale de la fraude mise en place par le système n’a pas permis de mettre en déroute ses challengers. Ils ont toujours réalisé de bons scores, malgré le bourrage des urnes, signe d’une réelle volonté du peuple au changement.

Ces phrases sont refaites à partir d’articles lus sur le journal : « ugp-gabon.org » : http://www.upg-gabon.org/index.php?option=com_content&view=article&id=1136:france-gabon-les-interets-en-jeux-sont-ils-menaces-&catid=38:opinion&Itemid=59 14 août 2009 (texte).

Les raisons de l’échec programmé d’Ali Bongo.
Trois raisons essentielles continueront d’empêcher Ali Bongo de gouverner le Gabon. La première concerne l’emploi de la force, la seconde son entourage familial et politique et la dernière est relative au contexte géopolitique du Gabon.
S’il veut gouverner, il faudra qu’il s’impose par la force.
Aujourd’hui, la Cour Constitutionnelle ne lui est pas favorable à 100%. Un deuxième coup d’Etat est donc en préparation. Après le coup d’Etat électoral, ils veulent faire un coup d’Etat constitutionnel. Les membres de la CENAP savent ce qui s’est passé. Les Forces Armées ne sont pas dupes, ils en veulent pour preuve l’arrestation de plusieurs officiers supérieurs. Il apparaîtrait de plus en plus que le courant entre 2 groupes n’existe plus à cause de cette fraude.
Les difficultés politiques d’Ali Bongo sont indépassables
Les difficultés d’Ali à convaincre non seulement le pays mais aussi son propre clan et les forces vives de la nation sont indépassables. Il lui faudra plus que la roublardise de son défunt père et sa capacité à corrompre les meilleurs pour se sortir de cette impasse. Son entourage s’est rapproché de lui uniquement par faiblesse et n’appréciait pas que son père dépensait des milliards de francs pour acheter des voitures pour sa campagne plutôt qu’aider les hôpitaux afin de baisser le taux de mortalité.
Une aventure vouée à se terminer dans le vide
L’entêtement d’Ali le mènera à sa perte et beaucoup d’autres avec lui. L’utilisation de la force ou toute autre méthode coercitive ne fera que retarder le terme d’un processus irréversible : l’autodestruction du PDG. En effet, ils auraient même enterré la première République Gabonaise avec le défunt Président de la République en juin 2009. Ce n’est qu’une question de temps avant que chacun ne s’en aperçoive définitivement.
Aucune personne de l’Ancien Régime gabonais ne pourra le prolonger, à moins de détruire le Gabon. La force ne résoudra rien car la « loi de la jungle » ne s’applique pas à toutes les situations. Il y aurait soi-disant un général qui aurait essayé de le renverser avant même qu’il soit installé. C’est une règle historique : qui vit par l’épée périra par l’épée.
En conclusion : même si Ali Bongo est président actuel du Gabon, il ne sera jamais considéré comme un président légitime à cause de ses fraudes et donc de la prise du pouvoir par la force juste après le décès de son père. Certes, il fera tout pour s’imposer mais le peuple ne veut pas se laisser forcer pour le considérer comme un président digne de son nom. Il y aura surement plusieurs tentatives de renversement de ce gouvernement.
http://communiques-presse.com/elections-gabon-ali-bongo-ondimba-ne-sera-jamais-le-president-des-gabonais-partie2/09/10/2009/

bibliographie : http://www.youtube.com/watch?v=q0_437xopc0 (jusqu’à 2min30)3/09/2009.
http://www.youtube.com/watch?v=6qhN-AOgdk4&NR=1 3 septembre 2009.
http://www.upg-gabon.org/index.php?option=com_content&view=article&id=1136:france-gabon-les-interets-en-jeux-sont-ils-menaces-&catid=38:opinion&Itemid=59 14/08/2009
http://communiques-presse.com/elections-gabon-ali-bongo-ondimba-ne-sera-jamais-le-president-des-gabonais-partie2/09/10/2009/

Jean-Nicolas et Aurélie G sec 3

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