jeudi 17 décembre 2009

La crise du lait dans l’UE par Morgane et Carole sec3


La crise du lait a débuté depuis désormais 8 à 9 mois, mais on considère que c’est depuis 3 mois, que l’on rencontre de sérieux problèmes de trésorerie et de manifestations. Cette crise concerne principalement les producteurs de lait, qui eux s’opposent aux lois régulant la production de lait et établis par l’UE. La crise du lait peut être expliquée en trois points : Ses causes, ses conséquences et enfin les solutions face à cette crise.


Ses causes :


Le principal problème des producteurs de lait, est le prix d’achat de celui-ci. Depuis plus d’un an le prix du lait a fortement baissé d’environ 20 à 30%, a cause de la surproduction de lait c’est-à-dire une hausse de l’offre conjuguée à une baisse de la demande. Par conséquent les producteurs subissent des pertes énormes d’argent et de biens. Si cela persiste, des producteurs seront condamnés à la faillite. Une des autres causes de cette crise est l’augmentation des Quotas laitiers. Et enfin le dernier facteur sont les interventions dans les écoles et dans la rue afin d’augmenter la demande en lait qui se sont raréfiés.


*Quotas laitiers : c’est la limite de production de quantités de lait. Tous producteurs qui dépassent ce quota se doit de payer sa surproduction.

Ses conséquences :


Face à cette crise, les producteurs de lait veulent manifester leur colère. Ils débutent donc à faire des grèves et des manifestations afin de mettre sous pression les ministres pour que ses derniers trouvent des solutions face à cette crise. Les producteurs de lait décident également d’arrêter toutes livraisons de lait et de le faire savoir en exerçant des dons de lait dans la rue. En effet, ces derniers se mobilisent à la fois dans la rue et dans les médias. Récemment, ils ont organisés une journée blanche. Cette « journée blanche » s’est déroulée le vendredi 18 septembre. Ce fut un rassemblement «gigantesque» avec déversement de centaine de milliers de litres de lait qui a mobilisée toute la France. Près de 300 tracteurs se sont réunis à Tanis, près du Mont-Saint-Michel pour déverser 3,5 millions de litres de lait.


Des solutions ?


Face à cette pression la commission européenne, les ministres ainsi que les présidents européens mettent tous les moyens en œuvre pour trouver des solutions face a cette crise. Les ministres et les producteurs sont souvent réunis pour parler de cette crise et trouver des accords. Mais malgré les fortes mobilisations des agriculteurs et cette suspension de grève annoncé par l’EMB (European Milk Board) jusqu’au 5 octobre dernier, aucune solution concrète n’est encore trouvée. Les ministres parlent tout de même d’un engagement à une réelle négociation pour un prix équitable. Mais rien n’est encore mis en place.


les articles majeurs au cours de cet exposé :


« La journée blanche »


Les différentes lois mis en place pour le secteur laitiers et à l’origine respecter par l’Etat et autres, mais qui ne l’ont pas été.


Jusqu'au début des années 2000, le secteur laitier fut le secteur agricole le plus régulé de tous. Tous les leviers de l'action communautaire étaient sollicités, à savoir :
- Des prix administrés. Le prix du marché, théoriquement libre, dépendait en fait étroitement des prix " indicatifs " fixés par le Conseil ;
- Un encadrement des quantités par le système des quotas laitiers (QL), c'est-à-dire des limites de quantités de lait, fixées par an et par Etat membre. Le dépassement des quotas donnait lieu à paiement de pénalités financières ;
- Des actions ponctuelles pour développer la demande de produits laitiers, soit en interne (distribution de lait aux écoles, aides à l'utilisation de beurre pâtissier), soit à l'exportation (restitutions, c'est-à-dire des subventions aux exportations de produits laitiers) ;
- Un mécanisme d'intervention : lorsque les prix du marché descendaient en dessous d'un certain seuil, la Commission était tenue de procéder à des achats de produits laitiers industriels (beurre et poudre de lait) qui étaient stockés dans l'attente d'une revente ultérieure.


Bibliographie :

Sites officiel de TF1 : http://videos.tf1.fr/jt-we/pourquoi-cette-crise-4755618.html

http://videos.tf1.fr/jt-we/journee-blanche-pour-les-producteurs-de-lait-4761225.html


Sites divers : http://www.robert-schuman.eu/question_europe.php?num=qe-144, http://www.20minutes.fr/article/347255/Economie-Pourquoi-les-producteurs-de-lait-font-ils-greve.php

- Un article du journal Ouest France et le monde (A PRECISER)


mercredi 16 décembre 2009

Le sommet du G20.par Julie et Sébastien sec3

Le G20 est un forum économique créé en 1999 à Washington. Il vise à favoriser la concertation internationale en intégrant le principe d’un dialogue élargi, tenant compte du poids économique croissant par un certains nombres de pays. Il a été créé la veille de la conférence de Cancun. Les membres du G20 sont : Allemagne, Afrique du Sud, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, États-Unis, France, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Mexique, Royaume-Uni, Russie, Turquie, et l’Union Européenne.

Les 24 et 25 Septembre 2009 a eu lieu une réunion du G20 à Pittsburgh en Pennsylvanie. Lors de cette réunion, il a été décidé de réformer les régulations bancaires et financières, afin de faire face à la crise et de se préparer à la reprise modérée ou à la faible croissance indiquée par différentes organisations. Il a aussi été décidé de réguler des instruments dérivés sur la surveillance des agences de notations. Cependant rien n’est dit sur la stratégie de développement des pays ayant un commerce extérieur excédentaire. De plus une croissance à un rythme antérieur à la crise, est non soutenable du point de vue écologique.


Bibliographie :

« Un G20 à horizon limité » Article de François Bourguignon de l’école d’économie de Paris.

Définition du G20, et ce pourquoi il a été créé, ( source http://fr.wikipedia.org wiki/Groupe_des_20#Le_sommet_du_G20_.C3.A0_Pittsburgh_de_septembre_2009



Julie et Sébastien sec 3

Gabon : Président de père en fils par Ophélie J. et Camille K (sec3).

En premier lieu, nous avons situé géographiquement le Gabon.

Puis, nous l'avons décrit en 3 points qui sont les 9 provinces, sa capitale et sa superficie.

Ensuite, nous avons donné quelques dates clés de son histoire :


1886 : Le Gabon devient colonie française.

Août 1960 : Le Gabon proclame son indépendance.

Février 1961 : Léon M’Ba accède à la présidence.

Novembre 1967 : Décès du Président M’Ba ; Albert Bernard (Omar) Bongo lui succède.

1973, 1979, 1986 : Réélection d’Albert Bernard (Omar) Bongo.

1990 : Instauration du multipartisme.

Juin 2009 : mort du président Omar Bongo.


Par la suite, nous avons évoqué l'histoire de la famille Bongo en parlant de son adhésion au parti démocratique gabonais, de la réélection de Omar Bongo (4 fois), ainsi que de l'élection de son fils, 3ème président du Gabon, avec ses notions clés.

Alors, nous avons fait une pause sur Ali Bongo. Nous avons abordé son entrée et son importance dans la vie politique du Gabon.

Pour terminer, nous avons exposé l'élection : les concurrents d'Ali Bongo, son résultat ainsi que, sa mise en fonction.




Nos Sources !!!


  1. Ouest France : Le Gabon tournerait le dos au clan Bongo , 31 Août 2009

  2. L’Express : Succession, la loi du sang , 08 Juin 2009

Gabon : fiche repères , 28 Août 2009

  1. Le Monde : Ali Bongo Ondimba investi président du Gabon , 16 Octobre 2009

  2. Site d’Ali Bongo : http://www.ali9.org

  3. Images : Google

vendredi 11 décembre 2009

referendum irlandais par Christian et Vincent sec 1

Vote des Irlandais sur le traité de Lisbonne.

-Le traité de Lisbonne.(13 décembre 2007)
Une Europe plus démocratique et plus transparente: le Parlement européen et les parlements nationaux verront leur rôle renforcé, les citoyens pourront plus facilement faire entendre leur voix et il sera plus aisé de savoir qui fait quoi aux niveaux européen et national.
Un rôle renforcé pour le Parlement européen: le Parlement européen, directement élu par les citoyens de l'UE, se verra octroyer de nouvelles attributions importantes dans le domaine de la législation, du budget et des accords internationaux.
Une participation accrue des parlements nationaux: les parlements nationaux pourront participer davantage aux travaux de l'UE. Renforcement de la légitimité et le caractère démocratique du fonctionnement de l'Union.
La possibilité pour les citoyens de mieux se faire entendre
Qui fait quoi: les relations entre les États membres et l'Union européenne gagneront en clarté grâce à une classification précise des compétences.
Possibilité pour un État membre de se retirer de l'Union.
Une Europe plus efficace: l'UE sera dotée de méthodes de travail et de règles de vote simplifiées et d'institutions modernes permettant le bon fonctionnement d'une Union à 27; sa capacité d'action sera améliorée dans les domaines qui figurent aujourd'hui au premier rang de ses priorités.
le vote à la majorité sera étendu à de nouveaux domaines politiques afin d'accroître l'efficacité et la rapidité de la prise de décisions.
Un cadre institutionnel plus stable et plus simple: le traité de Lisbonne prévoit la création d'un poste de président du Conseil européen élu pour un mandat de deux ans.(NDLR Herman Van Rompuy, ancien 1er ministre belge est nommé le 20/11/09) .
La nomination d'un haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, qui sera également vice-président de la Commission.(NDLR Catherine Ashton)

Droits des citoyens et Charte des droits fondamentaux: le traité de Lisbonne préserve les droits existants tout en en introduisant de nouveaux.

L'Europe en tant qu'acteur sur la scène mondiale: regroupement politique pour mieux agir dans le monde.

-Pourquoi les irlandais ont votés oui ?
Les Irlandais ont votés oui avec 67.13% et ne participation de 59%. En 2008, ils avaient refusé avec 54% de non. Ils ont accepté, car leur déficit budgétaire est actuellement le plus important d’Europe et le gouvernement, en s’efforçant de combler la baisse des revenus, a accru la dette publique. La banque centrale européenne peut les aider à surmonter la crise et en échange, les Irlandais sont poussés à dire oui au traité. La banque lui a déjà prêtée 500 millions d’euros net et l’Irlande a utilisé 400 milliards d’euros pour sauver ses banques de la faillite.

Un compromis, signé pour les encourager, stipule que rien dans les prérogatives irlandaises sur l’avortement, son statut de neutralité militaire et sa politique discale ne sera changé. De plus, elle gardera sa place à la table de la Commission européenne.

Un vote aux conséquences lourdes:
En Irlande le non au vote du traité de Lisbonne pour la deuxième fois aurait entrainé dans le pays une plus grosse dette d'Europe en raison de l'incertitude de l'avenir de l'Union Européenne et un climat de désenchantement aurait risqué d'installer et donc de mettre fin aux grands projets de l'Union Européenne ainsi que d'affaiblir la devise européenne. Cela aurait pu également marqué un gel de nouveaux élargissement pour l'Union Européenne sur la scène international et sur le plan national, le non aurait mis en péril le parti de centre gauche du premier ministre irlandais Brian Cowen déjà fragilisé par la crise économique.
-Ce qui se passe en ce moment.
La Pologne a signé,comme prévus,quelque jour après l'Irlande. la République Tchéque a signé le traité le 3 novembre et le premier président a été choisi, c'est un belge nomméHerman Van Rompuy. Le Traité de LISBONNE est en application depuis le 1er décembre 2009.

Supports utilisés:
Journaux le monde, le figaro et ouest France
site internet europa traité de Lisbonne
Christian l et Vincent
2nd 1

samedi 5 décembre 2009

élections en IRAN (12/06/09)par Amélie et Clémence Sec 3

IRAN : ELECTIONS ET CONTESTATIONS

I- Présentation géographique de l’Iran

L’Iran officiellement la République islamique d’Iran est un pays du Moyen-Orient bordé par le Golfe Persique, le Golfe d'Oman et la Mer Caspienne. Frontières avec l'Irak, la Turquie, l'Afghanistan et le Pakistan. Sa capitale est Téhéran.

Source : Wikipédia

II- Présentation des deux candidats


Mahmoud Ahmadinejad né en 1956 à Aradan ; se positionne comme le leader d'une seconde révolution islamique, visant à éradiquer la corruption et les influences occidentales de la société iranienne. Les valeurs qu'il défend donnent la priorité à l'aide aux déshérités. Parmi eux, les bassidj (milices islamiques) qui soutiennent le régime par une vie simple, le sacrifice et la défense des idéaux islamiques de justice


Mir Hossein Moussavi né en 1941 fut Premier Ministre (un poste qui n’existe plus aujourd’hui) de 1981 à 1989, en pleine guerre Iran-Irak. A l’époque il met en œuvre un système de rationnement de nourriture et de contrôle des prix.
Il entend faire baisser l’inflation (supérieur à 25% en Iran) et critique l’utilisation faite par Mahmoud Ahmadinejad des revenus pétroliers.


III - Elections


Le président iranien sortant, Mahmoud Ahmadinejad a été déclaré officiellement vainqueur, samedi 13 juin 2009, de l'élection présidentielle qui s'est tenue la veille, une hargne et une participation (plus de 85 %) rarement égalées. Samedi après-midi, le ministère de l'intérieur a officiellement annoncé son élection dès le premier tour avec 62,6 % des voix. Un score écrasant, bien peu en rapport avec tous les calculs prévisionnels effectués jusque-là et les déclarations au sortir des urnes.
Celui qui, au long de la campagne, était devenu son plus sérieux rival, l'ex-premier ministre Mir Hossein Moussavi, qui avait rassemblé de nombreux jeunes et des femmes, n'obtient que 33,75 % des voix selon le ministre de l'intérieur. Les deux autres candidats, feraient juste de la figuration avec moins de 2 % chacun.

Sans attendre la proclamation officielle des résultats, M. Moussavi qui, avait lui aussi revendiqué la victoire, a dénoncé avec force une "manipulation" massive du scrutin et de nombreuses violations.


Source : II- Présentation des candidats

à http://lci.tf1.fr/biographies/iran-ahmadinejad-president-populiste-et-vindicatif-4883744.html

III- Elections
à http://www.lemonde.fr/



IV – Manipulation et Contestation

Jour après jour, de nouveaux éléments témoignent de l’ampleur de la manipulation.
Selon des informations recueillies par Libération, l’après-midi du scrutin, vers 17 heures, des bassidji («volontaires» des milices islamiques) ont pris le contrôle des terminaux de totalisation des votes au ministère de l’Intérieur, chassant les fonctionnaires qui travaillaient à ce poste.

D’autres fuites vont révéler les vrais chiffres obtenus par les quatre candidats
: en tête vient Moussavi avec un peu plus de 19 millions des suffrages (sur 42 millions) et Ahmadinejad n’arrive qu’en troisième position avec 5,77 millions de voix. (Amélie)
(Ecrit au tableau les suffrages)

L’auteur des «fuites», fonctionnaire au ministère de l’Intérieur, semble avoir été arrêté dès le lendemain. Des témoins l’ont vu empoigné par des policiers au moment où il s’apprêtait à sauter du neuvième étage du bâtiment. Depuis, on ignore ce qu’il est devenu.

Les bassidji ont fait disparaître certaines urnes, ce qui explique que les résultats ville par ville et région par région ne sont toujours pas connus.


Source : http://www.liberation.fr/





V- Vidéo :

1) Christian Chesnot, envoyé spécial de France Inter en Iran, de retour en France et Bernard Hourcade, géographe spécialiste de l'Iran, directeur de recherche au CNRS
(0.50 min -2.52)

à http://www.liberation.fr/monde/0101574147-le-gouvernement-interdit-des-manifestations-de-protestation


2) Amir Jahanchahi homme d'affaire et opposant Iranien ayant quitté le pays depuis 30 ans vient appeler à manifester contre les élections Iraniennes.
(0.50-3.36)

à http://www.dailymotion.com/video/x9mh0u_iran-elections-2009-chez-karl-zero_news



Mahmoud Ahmadinejad


VI- Le procès de Clotilde Reiss

Clotilde Reiss, née en 1985 est une étudiante qui fut emprisonnée en Iran, à la prison d’Evin (au nord de Téhéran) pendant plus d’un mois.
Sa mise en accusation reposerait sur des photographies prises au cours d'une manifestation à mais rien ne prouve qu'elle ait été impliquée dans le mouvement de contestation lancé par des étudiants iraniens après la réélection officielle du président iranien sortant, Mahmoud Ahmadinejad.
Lors de ce procès, elle a avoué avoir participé aux manifestations des 15 et 17 juin à Ispahan. Avant son incarcération, Clotilde Reiss était déjà importunée depuis plusieurs mois par les autorités iraniennes. En mars 2009, un mois après son arrivée, selon la procédure, elle a remis son passeport aux autorités iraniennes pour faire renouveler son visa. Visa qui ne lui a pas été rendu, le ministère du Travail l'accusant d’avoir travaillé au noir lors de son précédent séjour en Iran. Elle fut condamnée à une amende d’environ 3 000 euros.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Clotilde_Reiss

mercredi 2 décembre 2009

Gabon : Président de père en fils par Yoan ET Mina Sec 1

Omar Bongo (le père) était président du Gabon depuis 42 ans (1967-2009).
Il est décèdé suite à un arret cardiaque causé par un cancer.Il instaure le régime du parti unique en 1968. Seul candidat, il est élu président en 1973, 1979 et 1986. En 1990, face a la fronde populaire, il autorise le multipartisme, mais conserve le pouvoir lors des scrutins de 1998 et de 2005.
Omar Bongo laisse derrière lui un pays en difficulté sur le plan économique et social. Jadis, le Gabon était considéré comme un petit eldorado pétrolier africain et était exportateur de matières premières et importateur de bien manufacturié. Il est aujourd'hui touché de plein fouet par la crise, victime de longues années d'une gestion sans diversification de l'économie, et gangrené par la corruption. Des élections sont dès lors mises en place. Elles ont été avancées puis finalement il n'y a eut que 8 candidats qui ont été retenu, dont le fils de l'ancien président, Ali Bongo.
Lors du dépouillement des bulletins de votes, un doute s'installe suite au retardement de dépouillement qui impliquerait Ali Bongo à une fraude pour succèder à son père.
Ali Bongo sait pertinement qu'il est en parti rejetter par le peuple et qu'il lui serra très difficile d'accèder à la présidence malgré le régime politique de ce pays qui est la dictature (instauré en parti par son père, Omar). Ce dernier aurait donc eut recourt à la fraude par « le bourage d'urnes », malgré que ses concurrents ont toujours réalisé de bons scores.
Ali Bongo aurait alors fait croire qu'il aurait été élu avec 41,75% des voix, à l'unique tour. Une nouvelle qui donna suite à de nombreuses manifestations dans les rue de Libreville, capitale de Gabon. Il réalisa donc un coup d'Etat électoral.

Depuis 1993, Mr Ali Bongo a quitté son parti politique, le PDG. C'était une place que son père lui avait légué, et depuis il n'a plus jamais gagné d'élections face à ses concurents, entre autre Mr Pierre Mamboundou). Mr Bongo serait donc maintenu au pouvoir par la force des armes. Si Ali Bongo veut s'imposer, il devra utiliser les armes. L'armée n'est pas dupe, pour preuve les arrestations de plusieurs officiers supérieurs ont eu lieu. Le résultat du dépouillement des urnes a été en faveur d'Ali Bongo (grâce au bourage d'urnes). En ce qui concerne les vrais candidats qui auraient pu être normalement démocratiquement élus, ils ont été placés au rôle secondaire, qui est celui des perdants. La falsification du résultat des votes indique clairement que le peuple veut du changement.


Suite au comportement d'Ali Bongo, son échec est programmé. Les trois raisons qui vont empêcher Ali Bongo de gouverner le Gabon sont :
l'emploi de la force (armée)
son entourage familiale et politique (sa cour)
le contexte géopolitique de Gabon
Ali Bongo a de grandes difficultés à convaincre son pays, ainsi que son propre clan à cause des méthodes qu'il emploie, tel que la force armée.
Son entourage s’est rapproché de lui uniquement par faiblesse et par crainte de représailles. Il n’appréciait pas que son père dépensait des milliards de francs pour acheter des voitures pour sa campagne plutôt qu’aider les hôpitaux afin de baisser le taux de mortalité.
L’entêtement d’Ali le mènera à sa perte et beaucoup d’autres avec lui. L’utilisation de la force ou toute autre méthode ne fera que retarder l’autodestruction du PDG. En effet, ils auraient même enterré la première République Gabonaise avec l'ancien Président de la République en juin 2009. Ce n’est qu’une question de temps avant que chacun ne s’en aperçoive définitivement.
Aucun adepte de l'Ancien Régime gabonnais ne pourra le prolonger, à moins de détruire le Gabon. L'emploi de la force que fait Ali Bongo ne résoudra rien mais causera plutot la perte du pays.
Le peuple gabonnais doit absolument refuser de continuer avec les habitudes de l'Ancien Régime si il veut être libéré du système PDG définitivement.

Pour conclure, même si Ali Bongo est président actuel du Gabon, il ne sera jamais considéré comme un président légitime à cause de ses fraudes lors de la prise du pouvoir par la force juste après le décès de son père. Il ferra surement tout pour s’imposer au peuple mais celui-ci ne veut pas se laisser manipuler de la sorte pour considérer Ali Bongo comme un président digne de son nom.
Il y aura surement plusieurs tentatives de renversement de ce gouvernement donc des coups d'Etat dans les années à venir.
PDG : Parti Démocratique Gabonnais

bibliographie

www.bonaberi.com
www.communiques-presse.com
www.upg-gabon.org
www.bdpgabon.org
www.lemonde.fr

http://tempsreel.nouvelobs.com/file/750930.jpg

http://www.cyberpresse.ca/international/afrique/200910/28/01-915793-bongo-de-pere-en-fils.php

http://www.france24.com/fr/20090903-semaine-afrique-gabon-ali-bongo-president-burundi-femmes-violees-cameroun-biya-vacances-la-baule

http://www.blogdeniszodo.com/article-34005914.html


http://tempsreel.nouvelobs.com/file/750930.jpg


mardi 1 décembre 2009

Élections en Iran : contestations.

Les élections présidentielles du 12 juin 2009 ont débouché sur la reprise du pouvoir par Mahmoud Ahmadinejad, déjà président de l'Iran depuis 2005. Les résultats officiels le créditent vainqueur à 62,6% des voix contre 33,7%, revenant à son opposant Mir Hossein Moussavi.

L'authenticité des votes est cependant très vite contestée par de nombreux Iraniens, dont les autres candidats aux élections. En effet, Moussavi aurait été prévenu de sa victoire par la commission électorale dans la soirée du vote, le priant cependant d'attendre pour annoncer le résultat. Il aurait en effet été élu à 45,2% des voix contres 31% des voix pour un troisième candidat, Mehdi Karoubi, et seulement 13,6% des voix pour Mahmoud Ahmadinejad. Le soir, un quotidien de l'Iran, Keyan, voulait cependant annoncer la réélection d'Ahmadinejad sans que le comptage soit terminé. Les services de renseignements ont interdit cette diffusion. Tandis que la Russie, le Venezuela et d'autres pays du Moyen-Orient félicitent Ahmadinejad pour son élection, l'Union européenne reste réservée et émettent des doutes sur la fiabilité des votes.
Dès le lendemain de l'élection, des manifestations très violentes ont lieu entre la police anti-émeute et les contestataires des résultats électoraux. Le 20 juin 2009, au moins 10 personnes auraient été tuées (des rapports non confirmés font même état de la mort de 150 personnes). Le principal meneur des révoltes est actuellement Mehdi Karoubi.

Sources : Wikipédia (contient des sources fiables en fin de page) : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_iranienne_de_2009

Cyril et Valentin P (sec1)