mardi 26 janvier 2010

La crise laitière en Europe par Etienne et Eléonore sec3

La crise laitière en Europe.

Le prix du lait était régulé par deux mécanismes; premièrement les quotas du lait apparus en 1982mettent fin à de nombreux gâchis. L'Europe produisait trop de lait avait des problèmes de stockage et de fables prix.
Les quotas sont fixés en trois temps. Il y a tout d'abord une attribution pour chaque états d'un quota de production (litres maximum à produire) puis ils le redistribue entre toutes les entreprises de transformation et les coopératives qui elles redistribue ensuite aux différents producteurs.
Par exemple, en Seine Maritime le quota est de 250 000 litres par producteur.
Deuxièmement, c'est au niveau national, le CNIEL (centre national et interprofessionnelles des entreprises laitières, qui réunit producteurs, transformateurs et coopératives.) qui élabore les prix de départ. Il y a plusieurs critères qui servent à élaboré les prix : le cours des matières premières agricoles et le cours des prix des autres pays (eux aussi soumis à des quotas) et ensuite il est décliné de région par région.

Apparition de la crise :
Deux raisons; d'abord la DGCCRF (direction générale de la consommation et de la concurrence et de la répression des fraudes.) a dénoncé le prix du lait (exigé par le CNIEL) qui étais de 300 euros pour 1000 litres au motif qu'il était illégale car il ne respectait pas les règles de concurrence (il étais trop élevé). En 2008; l'Europe voyant les prix élevés a autorisé une augmentation de la production dans le but de faire chuter les prix.

Conséquences :
[Autorisation d'augmentation de la production mais baisse du prix de production donc ils produisent plus pour gagner moins.]
Les transformateurs voyant l'accord interprofessionnel n'étant pas légal à proposé de nouveaux prix plus bas (230 euros pour 1000 litres). Aucun transformateurs ne voulant céder, le prix a été fixé ce qui a provoqué la colère des laitiers. (car leur lait était donc acheté moins cher.). Dans les même temps, les grandes distributions n'ont pas répercuté cette baisse. Alors la question était à qui profite la marge?

Réponse illustrée avec le vidéo sur TF1.

Les agriculteurs de toutes l'Europe ont décidé de montrer leur mécontentement en faisant par exemple les agriculteurs français ont déversé du lait devant les bureaux de la commission de Bruxelles, les agriculteurs italiens ont arrêté leur fournitures... Tous réclament la mise en place de mécanismes efficaces afin d'assurer une production et un approvisionnement stable de lait.



Sources :
 http://www.npa2009.org/content/crise-du-lait-les-raisons-de-la-colere
 http://www.npa2009.org/content/crise-du-lait-les-raisons-de-la-colere
*Articles Ouest France
http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/2009-09/les-eleveurs-promettent-une-journee-blanche-4881215.html
http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/2009-09/suicides-en-serie-chez-les-producteurs-de-lait-4881230.html

IMPACT DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE(dans le monde et en France) par Matthieu et Eugénie sec 3

1. Causes
La principale cause du réchauffement climatique aujourd’hui est l’émission de gaz à effet de serre.
Les gaz appelé gaz à effet de serre ( eau, dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d’azote et l’ozone) sont présents naturellement dans l’atmosphère et permettent de réchauffer la température moyenne de la terre de 33°C car sans eux elle aurait une température moyenne de –18°C. Mais l’activité humaine multiplie la quantité de certains gaz dans l’atmosphère, ce qui provoque un réchauffement climatique très problématique.
Depuis le début de l'industrialisation en 1750 à aujourd’hui, la quantité de dioxyde de carbone et de méthane a été multiplié. Les quantités actuelles sont nettement plus élevées qu'elles n'ont jamais été lors des 650 000 dernières années.
2. Conséquences
VOIR CARTE

Conséquences humaines (suite) :
Avec l’augmentation des catastrophes naturelles, les hommes seront également confrontés a l’élargissement des zones portant des maladies comme le choléra ou le paludisme.
Quelques points positifs :
Le réchauffement climatique, touchant tout les pays du monde, commence à pousser les gouvernements à s’entendre pour lutter contre un problème qui les concerne tous. De plus, les problèmes liés à l’énergie ont tendance à accelérer la prise de conscience individuelle et politique sur l’impact de l’activité humaine sur l’environnement. Ainsi , on pourras prévoir :
une plus faible mortalité hivernale dans les zones tempérées,
Une augmentation de la production de bois
Une hausse des rendements agricoles dans les zones tempérées,
Une augmentation de la ressource en eau dans certaines régions très sèches
Une baisse de la consommation d’énergie pour se chauffer. ( mais une augmentation de celle pour la climatisation)


3. Qui sera le plus touché ?

Les pays pauvres seront les premières victimes du changement climatique alors qu’ils en sont les moins responsable. Les pays d’Afrique subsaharienne seront les victimes principales.

Certains territoire vont être subjugués par les eaux et ainsi rendre le déplacement de certaines populations obligatoire. De plus, la multiplication des séismes risque de rendre l'action des pouvoirs publics obligatoire ( ex : le Japon et les Philippines subissent à peu près le même nombre de typhons, mais ceux-ci provoquent 17 fois plus de morts aux Philippines qu'au Japon).


4. Les textes et les protocoles pris par les dirigeants politiques

Prenant acte de la réalité du réchauffement climatique dans la décennie 90, et de la responsabilité humaine dans ces dérèglements, les dirigeants politiques ont initié une politique de lutte contre le réchauffement de la planète. Le protocole de Kyoto, qui est entré en vigueur en février 2005, est l'exemple le plus actuel d'une stratégie de réduction des gaz à effet de serre. Cette politique n'est toutefois pas sans diviser les pays industrialisés, peu enclins à remettre en cause leur modèle de croissance, et les pays du Sud inquiets pour leurs projets de développement.

Les réflexions sur le régime international climatique pour l'après-2012, date à laquelle expire le protocole de Kyoto, ont été lancées dès 2002, à l'initiative de l'Union européenne. Elles ont réellement débuté lors de la conférence de Montréal, en décembre 2005. C’est la conférence de Bali, en décembre 2007, qui a permis de lancer officiellement les négociations sur l’après-Kyoto avec l’adoption d’un plan d’action qui fixe comme date-butoir la conférence de Copenhague, fin 2009.



5. Et la France ?

En France, le réchauffement climatique va toucher plusieurs secteurs.

D’abord, on a pu remarquer ainsi que prédire la migration de certaines espèces vivant dans l’océan atlantique vers le Nord.
Ensuite, le réchauffement climatique va conduire à la hausse des températures, ce qui va faire fondre certains glacier et donc à la fermeture de certaines station de ski ( ex : Les Vosges ).
En été, la hausse des températures sera responsable de l’augmentation de la demande en électricité. Puisque il y aura plus de canicules et donc les français auront besoin de plus système de ventilation.
En continuant, le changement de climat risque de bouleverser certains vignoble puisque cela va décaler les vendange et donc modifier certains vins.
La température plus élevé et l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’air va contribuer à l’augmentation de la production de bois.
Dans les Dom Tom, les modifications climatiques vont entraîner, comme pour d’autres régions dans le monde, la hausse des eaux de mers, ce qui risques d’inonder des territoires et donc d’entraîner des déplacements de population.

La France, comme dans le monde entier, sera elle aussi touchée par ce réchauffement climatique.

SOURCES :

http://www.lemonde.fr
http://lci.tf1.fr/science/environnement/2007-04/climat-impact-rechauffement-sera-catastrophique-4896990.html
http://www.planete-energies.com
http://menaceclimatique.free.fr
http://www.ladocumentationfrancaise.fr
Mathieu et Eugenie

Le référendum en Irlande du 2 Octobre 2009.par Yaelle et Sylvain sec 3

Le référendum:

La Constitution de l’État irlandais oblige son gouvernement à consulter le peuple par référendum pour pouvoir ratifier le traité de Lisbonne.
Un premier référendum a eu lieu le 12 juin 2008, le non était majoritaire avec 53.4 % des suffrages mais la participation n’était que de 53.1 %.
Un deuxième référendum a donc été organisé le 2 octobre 2009, le oui l’a emporté avec 67.1% des suffrages. La participation était un peu plus forte qu’au vote précédent avec 59%.
Le gouvernement a donc ratifié le traité.

Conséquences :

Le gouvernement polonais attendait la réponse de l’Irlande pour pouvoir ratifier le traité. Le dernier pays était la République Tchèque qui devait débattre dans ses institutions. Après les résultats, ces pays ont ratifié le traité à leur tour.
Les mesures sont donc entrées en vigueur le 1er décembre 2009.


Le traité de Lisbonne :

Ce traité remplace les précédents traités en vigueur portant sur le fonctionnement de l’Union Européenne.
Il a pour but de faire face aux enjeux du XXIème siècle et de répondre aux attentes des citoyens européens.

Le traité est basé sur 4 points :

1. Une Europe plus démocratique et plus transparente.
2. Une Europe plus efficace.
3. Une Europe des droits et des valeurs, de la liberté, de la solidarité et de la sécurité.
4. L’Europe en tant qu’acteur sur la scène mondiale.

Les mesures les plus importantes sont l’augmentation du pouvoir du parlement européen, la possibilité pour un État membre de quitter l’Union, et la nomination d’un président du conseil européen élu pour deux ans (actuellement Herman Van Rompuy, ancien 1er ministre belge) et d’un représentant aux affaires étrangères (Catherine Ashton)


Bibliographie :

Ouest France : Les Irlandais votent pour un oui ou pour un non, 2 octobre 2009
Site internet Europa traité de Lisbonne
Site internet Le Monde
vie-publique.fr


Yaelle et Sylvain seconde 3

LES IMPACTS DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE EN FRANCE par Coralie Et Aurélie R sec 3

Source : http://www.notre-planete.info
http://www.mon-environnement.com/fiche-803.html
CDI livre

Le réchauffement climatique est un phénomène d’élévation de la température moyenne à la surface du globe (océans et air) qui a commencé il y a plusieurs décennies et se poursuit actuellement.

Le réchauffement climatique devrait avoir de nombreuses conséquences telles que l’augmentation di niveau des océans, de plus en plus de catastrophes extrêmes (cyclones, inondations, incendies, déplacements de population) mais aussi une modification des rendements agricoles, la retraite des glaciers, un impact sur la santé, l’énergie, la biodiversité…


Notre planète se réchauffe. Au cours du XXe siècle, la température moyenne de l’atmosphère a augmenté de 0,6°C dans le monde et de près de 1°C en France. On annonce un réchauffement supplémentaire de 2 à 5°C pour la fin du siècle. Depuis trente ans, la tendance est s’accélère. La dernière décennie a été la plus chaude jamais observée. L’essentiel de ce réchauffement est dû aux gaz à effet de serre émis par les activités humaines : transports, activités industrielles, agricoles et domestiques, feux de forêt...


Quelques conséquences majeures


Le régime des précipitations
Le
régime des pluies devrait être fortement modifié. On prévoit en France des risques de sécheresse au Sud en été et, en hiver, des pluies plus abondantes et des inondations au Nord. La fréquence et l’intensité des cyclones pourront s’aggraver dans les îles.



La biodiversité

Le changement climatique pourrait entraîner la disparition de nombreuses espèces dans le monde.

On a déjà remarqué que la diversité des êtres vivants a diminué, et un déplacement de ces espèces. Cette perte de richesse réduit la capacité des systèmes naturels à réagir aux impacts d’un changement climatique rapide.



La santé

A cause de la canicule de l’été 2003, on se demandait si la protection des personnes fragiles était fiable. En plus de ces canicules, apparaissent des maladies respiratoires et allergènes, qui peuvent êtres propagées par des insectes.




L’agriculture

De nombreux effets sont observés en France : accélération de la croissance de certains végétaux, la précocité de la floraison. Le secteur agricole devra prendre en compte dans son fonctionnement l’évolution de la disponibilité des ressources en eau. Un déplacement des cultures vers le nord est à anticiper afin de réduire les effets négatifs du climat.



L’énergie

La demande en électricité augmentera en été avec le développement des systèmes de climatisation. Aujourd’hui en France, seulement 10% des ménages en sont équipés, le nombre d’installations individuelles augmente rapidement. D’autres solutions sont à rechercher pour maintenir la fraîcheur des logements sans amplifier la demande en électricité.





Le milieu urbain

En France 77% de la population habitent en ville et couvrent un territoire de plus en plus étendu.

Ces agglomérations se révèlent faibles par rapport à certains effets du réchauffement climatique : hausse des températures, inondations…



Les zones de montagne

La réduction de la couverture neigeuse et la fonte des glaciers de montagne sont les signes les plus visibles du réchauffement climatique. Les impacts continueront avec des effets de dégel, des augmentations du débit des cours d’eau, des risques élevés de glissements de terrain. La neige artificielle devient une forte tentation pour de nombreuses stations de sports d’hiver. On estime que 61 % d’entre elles sont équipées de canons à neige.



mercredi 20 janvier 2010

Pourquoi les producteurs de laits font-ils grèvent ? Elodie et Maxime sec 1

1°) Comment les producteurs laitiers sont-ils touchés par la crise ?

Le principale problème des producteurs est le prix du lait : il est vendu 27 centimes le litre alors que le coût de revient est de 31,5 centimes avant rémunération, c’est-à-dire qu’il perdent de l’argent en vendant leur lait.

2°) Pourquoi le prix est-il si bas ?

Il y a trop de lait produit, du coup plus offre et autant de demande. Donc c’est celui qui le propose le moins chère qui le vent. Donc il baisse

3°) Que réclament les producteurs ?

Ils veulent une régulation des prix, une rémunération calé par rapport au prix de revient, pour avoir l’équivalent d’un SMIC horaire. Ils réclament aussi une meilleure organisation et la création de label pour permettre aux consommateurs de repérer le lait produit en France.

4°) Quelles actions mènent-ils ?

Certain font des grève, c'est-à-dire que les producteur arrêtent de fournir du lait aux industriels. Soit ils le jettent, soit ils le donnent gratuitement aux consommateurs. « Le donner, ça nous permet de nous remonter le moral, c’est moins douloureux que de le jeter témoigne Pascal Cousté, le représentant de l’Association Nationale des Producteur de lait indépendants.

Des agriculteurs ont déversé symboliquement le contenu de trois citernes devant les bureaux de la commission européenne à Bruxelles .Ils ont déversé plusieurs milliers de litre dans un petit étang entouré de botte de paille.

D’autres éleveurs français ont multiplié les épandages de lait en versant jusqu’à 2,5 millions de litre dans un champ à Saint-Tréphine dans les Cotes d’ Armor,
Il y a aussi eu des opérations escargot comme ici à Poitiers

D’autres organisent des manifestations avec leurs animaux comme ici devant le parlement européen de Strasbourg ou ici a Bruxelles



http://videos.letelegramme.com/player.php?sig=iLyROoafMtSn


Elodie & Maxime seconde 1

L’impact du réchauffement climatique en France et dans le monde.par Pierre J et Thomas sec 1



Changements climatiques observés en France et dans le monde.
Au cours du Xxe siècle, la température moyenne en France a augmenté de 0.1°C par décennie. Mais la hausse s’est accélérée à raison de 0.6°C par décennie sur la période 1976-2003, ce qui nous donne une hausse de température de 1°C pour le Xxe siècle. On remarque d’ailleurs de grandes vagues de chaleur (par exemple en été 2003) qui font beaucoup de victimes pami les personnes agées et les nourrissons, et des hivers plus doux.
Actuellement, le monde entier est concerné par cette vague de chaleur dù à l’effet de serre et les manifestations sont très diversifiées :
On assiste à la fonte des glaces qui d’ailleurs s’est encore accélérée d’après les derniers rapports, mais aussi à une diminution du temps d’enneigement et de l’épaisseur du manteau neigeux. Si la température continue d’augmenter comme aujourd’hui, les glaciers inférieures à 2900 mètres sont condamnés à disparaitre.
Avec la fonte des glaces, certains arbres, comme les chênes et les sapins, devraient disparaître de la partie sud de l’hémisphère Nord pour laisser la place aux palmiers. D’ici à 2025, les palmiers devraient se trouver sur les rives de Loire. L’hémisphère Sud deviendra un vrai désert. Du coup, les cultures comme celle du vin seront impossibles, ce qui entrainera une récession économique en France et dans le monde.
Au niveau écologique, on assiste à divers changement, et elle touche les pays du Nord comme ceux du Sud : prenons l’exemple de l’Australie, qui subit une sécheresse depuis plus de sept ans et ravage le sud du pays. Cela allié à la remontée des produits utilisés pour les cultures mélangées au peu d’eau qui reste provoquant l’apparition d’acide sulfurique dans le sol, élevant le pH à 1.7, empêchant définitivement les cultures. L’Etat australien ne fait plus confiance à l’eau du robinet et se mets à vendre de l’eau minéral.
Un autre exemple, celui de la Chine : aujourd’hui, 1/3 de ses terres sont désertiques, seulement 7% de ses terres sont cultivables, et les déserts situés à l’Ouest et au Nord continuent de s’étendre. Des tempêtes de sable arrivent tous les mois de Février, causant, avec la pollution, des centaines de mort.
Enfin, et c’est le plus connu des changements climatiques, la montée des eaux. La montée des eaux est l’un des phénomènes indirectement dû au réchauffement climatique le plus connu et le plus médiatisé aujourd’hui. Le niveau de la mer augmente chaque année à cause de la fonte des glaces et du réchauffement des fonds marins. En effet, avec la hausse de la température, les fonds marins, qui sont censés être froid, se réchauffe ce qui entraine une dilatation de la mer, ce qui entraine la montée des eaux. La fonte des glaces est aussi un problème, car cela entraine la disparition de certaines espèces animales et végétales comme les ours polaires ou les renards des neiges. Le réchauffement des océans entraine aussi la prolifération d’algues et de méduses, néfaste pour la flore et la faune sous-marine.
D’ici à 2025, des pays comme la Hollande situé en dessous du niveau de la mer, et des pays composés d’îles comme les Maldives ou Tuvalu seront entièrement immergés, des millions de personnes devront fuir vers d’autres pays et en France, la Camargue et les lagunes du Languedoc seraient envahies par la mer.

Bibliographie :
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_764_impact_changements_climatiques_France.php

mardi 12 janvier 2010

LE SOMMET DE COPENHAGUE par Camille B et Clémence B 2nde 3

A Copenhague, les chefs d’État et de Gouvernement de 192 pays se retrouveront pour tenter de trouver un accord sur le climat succédant au Protocole de Kyoto. L’objectif est de limiter la hausse des températures à 2 °C maximum et d’aider les pays les plus vulnérables à s’adapter aux conséquences du changement climatique.
I- Entre le début et la fin du XXe siècle, la température s’est élevée de + 0,7°C
1992 - conférence de Rio:
La convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) reconnaît
l’existence du changement climatique et la responsabilité humaine dans ce phénomène.
192 pays et la Communauté européenne s’engagent à stabiliser les concentrations de gaz à
effet de serre (GES) dans l’atmosphère à un niveau qui ne met pas en danger le climat mondial.
Les pays industrialisés s’engagent à stabiliser leurs émissions entre 1990 et 2000.
Depuis, les pays signataires de la CCNUCC se réunissent chaque année pour une conférence
des parties (COP).
1997 - protocole de Kyoto (5e COP):
184 pays le ratifient (pas les États-Unis) et, pour la première fois, 37 pays développés et en
transition s’engagent sur des objectifs chiffrés de réduction de leurs émissions de gaz à effet
de serre pour atteindre une réduction globale des émissions de GES de 5,2 % entre 2008 et
2012 par rapport à 1990. Le protocole est entré en vigueur en 2005 et sa première période
d’engagement expirera fin 2012.
2007 - Grenelle Environnement
Afin de permettre à la France de respecter son engagement à réduire ses émissions de GES
de 75 % d’ici à 2050 (par rapport à 1990), une série de mesures sont définies avec l’ensemble
des parties et partenaires intéressés.
2007 - conférence de Bali (13e COP)
192 pays s’accordent sur la nécessité d’aboutir à un nouvel accord en 2009 (conférence de
Copenhague) et adoptent une feuille de route qui précise les thèmes qui devront être négociés
d’ici cette date et le calendrier de travail pour y parvenir.
Décembre 2008
Pendant la présidence française de l’Union européenne, en adoptant le paquet énergie-climat,
les pays de l’Union européenne se mettent en mesure de respecter un engagement de réduction
globale de 20 % de leurs émissions de GES en 2020 par rapport à 1990, voire de 30 % en
cas d’accord international ambitieux à Copenhague.
Décembre 2009 (15e COP)
Conférence de Copenhague. C’est le sommet international qui doit permettre d’élaborer un
nouvel accord international pour l‘après 2012.

II- L’état des lieux et les enjeux climatiques

Pourquoi le réchauffement ?
Certains gaz, appelés gaz à effet de serre (GES), absorbent une partie du rayonnement du soleil et de la terre, ce qui augmente la température.
Pourquoi l’homme est-il responsable du réchauffement ?
Plusieurs des GES, comme le gaz carbonique, le méthane et le protoxyde d’azote, sont
naturellement présents dans l’atmosphère. Certaines activités humaines contribuent à leur
augmentation et produisent également de nouveaux GES. Les secteurs de l’énergie et de
l’industrie sont responsables de près de la moitié des émissions de GES. Viennent ensuite
l’agriculture, les transports, le bâtiment et la transformation des déchets.
Énergie : 25,9% - Transport : 13,1% - Bâtiment : 7,9% - Déchets : 2,8% - Industrie :19,4% -
UTCF (Utilisation des terres, leurs changements et la forêt ) : 17,4% - Agriculture : 13,5%
Quelles sont les principales conséquences du réchauffement ?
Quelques degrés de plus peuvent avoir un impact dramatique dans plusieurs domaines :
- La hausse du niveau des mers :
En grande partie à cause de la fonte des glaciers sont envisagées l’inondation de certaines zones côtières, voire la disparition de petits États insulaires en développement (Maldives, Tuvalu).
- La disparition de nombreuses espèces animales et végétales :
D’ici à la fin du XXIe siècle l’extinction des espèces serait de 20 à 30 % sur l’ensemble du globe. Les impacts sur les différentes espèces entraîneront de forts déséquilibres dans le fonctionnement
des écosystèmes et affecteront donc les services qu’ils nous procurent (production de
nourriture, épuration de l’eau, régulation du climat…).
- Les ravages sur l’eau et l’alimentation :
Si aucunes mesures n'est prise, la ressource en eau pourrait diminuer, d’ici à 2050, sur les deux tiers de la surface terrestre, 50 % de la population mondiale pourrait souffrir de pénuries d’eau. Et en France la multiplication des canicules s'aggravera.
- Les déplacements de population :
En 2008, les événements catastrophiques extrêmes liés au changement climatique ont provoqué
le déplacement d’au moins 20 millions de personnes. Beaucoup d’autres sont déplacées du fait de phénomènes plus lents (sécheresse, élévation du niveau des mers…).

III – Les acteurs

Aujourd’hui les états-Unis et la Chine représentent 50% des émissions de gaz à effet de serre.
Si rien n’est fait, la majeure partie de la hausse des émissions pourrait provenir des pays en
développement.
Les émissions des pays développés sont actuellement nettement supérieures à celles des pays en développement, mais les émissions totales de certains pays émergents (Chine) rattrapent progressivement celles des pays développés (États-Unis).
De nombreux pays industrialisés ont commencé à développer des politiques de réduction
de leurs émissions, en incitant leur population et en développant des énergies peu émettrices de GES, notamment renouvelables. Ceux-ci apportent leur aide aux pays en développement indispensable pour leur apprendre à s’adapter aux conséquences du changement climatique, dont ils seront les premières victimes.

IV- Les enjeux de Copenhague
Les dirigeants mondiaux doivent s'entendre sur cinq points incontournables, quitte à ratifier les détails plus tard :
· Déterminer des cibles ambitieuses de réduction des GES en accord avec la science pour les pays développés
· Définir des cibles contraignantes rapportées et vérifiées pour les pays émergents (l’Inde, la Chine, la Malaisie, l’Argentine …) ou au moins, des réductions d'intensité
· Créer des mesures d'aide et d'adaptation pour les pays en voie de développement
· Déterminer qui payera pour ces mesures dont on évalue le coût à 100 milliards $ par année et, finalement
· Fixer comment arrêter la déforestation, responsable de 15 % à 20 % du total mondial des émissions de GES.
V – Les résultats attendus
La palette est large. Pas d'entente : les discussions reprennent en 2010. 2 accords sont alors possibles:
· Un accord politique : ce serait un accord sans contrainte légale qui permettrait aux pays de fixer leurs propres cibles de réduction.
· Un nouvel accord : ce protocole de Copenhague remplacerait celui de Kyoto. Il contiendrait des cibles contraignantes, de même que des mécanismes à respecter pour les pays émergents.
· Deux accords : un Protocole de Kyoto amélioré avec des cibles plus ambitieuses et un nouveau cadre légal qui tient compte des particularités des pays en voie de développement.
Sources :

· www.larousse.fr/
· Les Echos
· Le Courrier International
· Nantes Métropole

Camille B et Clémence B 2NDE3