mardi 12 janvier 2010

LE SOMMET DE COPENHAGUE par Camille B et Clémence B 2nde 3

A Copenhague, les chefs d’État et de Gouvernement de 192 pays se retrouveront pour tenter de trouver un accord sur le climat succédant au Protocole de Kyoto. L’objectif est de limiter la hausse des températures à 2 °C maximum et d’aider les pays les plus vulnérables à s’adapter aux conséquences du changement climatique.
I- Entre le début et la fin du XXe siècle, la température s’est élevée de + 0,7°C
1992 - conférence de Rio:
La convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) reconnaît
l’existence du changement climatique et la responsabilité humaine dans ce phénomène.
192 pays et la Communauté européenne s’engagent à stabiliser les concentrations de gaz à
effet de serre (GES) dans l’atmosphère à un niveau qui ne met pas en danger le climat mondial.
Les pays industrialisés s’engagent à stabiliser leurs émissions entre 1990 et 2000.
Depuis, les pays signataires de la CCNUCC se réunissent chaque année pour une conférence
des parties (COP).
1997 - protocole de Kyoto (5e COP):
184 pays le ratifient (pas les États-Unis) et, pour la première fois, 37 pays développés et en
transition s’engagent sur des objectifs chiffrés de réduction de leurs émissions de gaz à effet
de serre pour atteindre une réduction globale des émissions de GES de 5,2 % entre 2008 et
2012 par rapport à 1990. Le protocole est entré en vigueur en 2005 et sa première période
d’engagement expirera fin 2012.
2007 - Grenelle Environnement
Afin de permettre à la France de respecter son engagement à réduire ses émissions de GES
de 75 % d’ici à 2050 (par rapport à 1990), une série de mesures sont définies avec l’ensemble
des parties et partenaires intéressés.
2007 - conférence de Bali (13e COP)
192 pays s’accordent sur la nécessité d’aboutir à un nouvel accord en 2009 (conférence de
Copenhague) et adoptent une feuille de route qui précise les thèmes qui devront être négociés
d’ici cette date et le calendrier de travail pour y parvenir.
Décembre 2008
Pendant la présidence française de l’Union européenne, en adoptant le paquet énergie-climat,
les pays de l’Union européenne se mettent en mesure de respecter un engagement de réduction
globale de 20 % de leurs émissions de GES en 2020 par rapport à 1990, voire de 30 % en
cas d’accord international ambitieux à Copenhague.
Décembre 2009 (15e COP)
Conférence de Copenhague. C’est le sommet international qui doit permettre d’élaborer un
nouvel accord international pour l‘après 2012.

II- L’état des lieux et les enjeux climatiques

Pourquoi le réchauffement ?
Certains gaz, appelés gaz à effet de serre (GES), absorbent une partie du rayonnement du soleil et de la terre, ce qui augmente la température.
Pourquoi l’homme est-il responsable du réchauffement ?
Plusieurs des GES, comme le gaz carbonique, le méthane et le protoxyde d’azote, sont
naturellement présents dans l’atmosphère. Certaines activités humaines contribuent à leur
augmentation et produisent également de nouveaux GES. Les secteurs de l’énergie et de
l’industrie sont responsables de près de la moitié des émissions de GES. Viennent ensuite
l’agriculture, les transports, le bâtiment et la transformation des déchets.
Énergie : 25,9% - Transport : 13,1% - Bâtiment : 7,9% - Déchets : 2,8% - Industrie :19,4% -
UTCF (Utilisation des terres, leurs changements et la forêt ) : 17,4% - Agriculture : 13,5%
Quelles sont les principales conséquences du réchauffement ?
Quelques degrés de plus peuvent avoir un impact dramatique dans plusieurs domaines :
- La hausse du niveau des mers :
En grande partie à cause de la fonte des glaciers sont envisagées l’inondation de certaines zones côtières, voire la disparition de petits États insulaires en développement (Maldives, Tuvalu).
- La disparition de nombreuses espèces animales et végétales :
D’ici à la fin du XXIe siècle l’extinction des espèces serait de 20 à 30 % sur l’ensemble du globe. Les impacts sur les différentes espèces entraîneront de forts déséquilibres dans le fonctionnement
des écosystèmes et affecteront donc les services qu’ils nous procurent (production de
nourriture, épuration de l’eau, régulation du climat…).
- Les ravages sur l’eau et l’alimentation :
Si aucunes mesures n'est prise, la ressource en eau pourrait diminuer, d’ici à 2050, sur les deux tiers de la surface terrestre, 50 % de la population mondiale pourrait souffrir de pénuries d’eau. Et en France la multiplication des canicules s'aggravera.
- Les déplacements de population :
En 2008, les événements catastrophiques extrêmes liés au changement climatique ont provoqué
le déplacement d’au moins 20 millions de personnes. Beaucoup d’autres sont déplacées du fait de phénomènes plus lents (sécheresse, élévation du niveau des mers…).

III – Les acteurs

Aujourd’hui les états-Unis et la Chine représentent 50% des émissions de gaz à effet de serre.
Si rien n’est fait, la majeure partie de la hausse des émissions pourrait provenir des pays en
développement.
Les émissions des pays développés sont actuellement nettement supérieures à celles des pays en développement, mais les émissions totales de certains pays émergents (Chine) rattrapent progressivement celles des pays développés (États-Unis).
De nombreux pays industrialisés ont commencé à développer des politiques de réduction
de leurs émissions, en incitant leur population et en développant des énergies peu émettrices de GES, notamment renouvelables. Ceux-ci apportent leur aide aux pays en développement indispensable pour leur apprendre à s’adapter aux conséquences du changement climatique, dont ils seront les premières victimes.

IV- Les enjeux de Copenhague
Les dirigeants mondiaux doivent s'entendre sur cinq points incontournables, quitte à ratifier les détails plus tard :
· Déterminer des cibles ambitieuses de réduction des GES en accord avec la science pour les pays développés
· Définir des cibles contraignantes rapportées et vérifiées pour les pays émergents (l’Inde, la Chine, la Malaisie, l’Argentine …) ou au moins, des réductions d'intensité
· Créer des mesures d'aide et d'adaptation pour les pays en voie de développement
· Déterminer qui payera pour ces mesures dont on évalue le coût à 100 milliards $ par année et, finalement
· Fixer comment arrêter la déforestation, responsable de 15 % à 20 % du total mondial des émissions de GES.
V – Les résultats attendus
La palette est large. Pas d'entente : les discussions reprennent en 2010. 2 accords sont alors possibles:
· Un accord politique : ce serait un accord sans contrainte légale qui permettrait aux pays de fixer leurs propres cibles de réduction.
· Un nouvel accord : ce protocole de Copenhague remplacerait celui de Kyoto. Il contiendrait des cibles contraignantes, de même que des mécanismes à respecter pour les pays émergents.
· Deux accords : un Protocole de Kyoto amélioré avec des cibles plus ambitieuses et un nouveau cadre légal qui tient compte des particularités des pays en voie de développement.
Sources :

· www.larousse.fr/
· Les Echos
· Le Courrier International
· Nantes Métropole

Camille B et Clémence B 2NDE3

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