2009 2010 REVUE DE PRESSE DES SECONDE 1 ET 3: Les algues vertes en côte d’Armor par Eva et Lucas (sec3)

I- L’élément déclencheur :
Suite à la mort brutal d’un cheval le 28 juillet 2009 à Saint-Michel-en-Grève (Côtes d’Armor) la polémique sur les algues vertes reprend de plus belle. En effet sur certaines plages des Côtes d’Armor, les algues vertes en décomposition laissent échapper des gaz toxiques. Le centre d’étude et de valorisation des algues (CEVA) à effectué des mesures qui ont démontrées que les concentrations de sulfure d’hydrogène (particulièrement toxique) peuvent dépasser 500 ppm (partie par million) lors d'un dégagement gazeux provoqué par la rupture des croûtes d'algues en décomposition, ces croûtes d’algues se forment suite à la décomposition des algues sous laquelle le sulfure d’hydrogène est emprisonné. A ce niveau, des troubles graves, notamment une perte de connaissance brutale sont susceptibles d'entraîner rapidement la mort chez l'homme.
II- D’autres cas similaires :
Ce cas n’est pas isolé, en effet le phénomène des algues vertes est apparu dans les années 70 et depuis ces algues sont la cause de plusieurs décès ou hospitalisation : le 22 juillet 2009 un salarié d'une société de transport est décédé alors qu'il venait de vider un caisson d'algues vertes en état de décomposition dans une déchetterie, en 2008 deux chiens sont également décédés, suite à une intoxication respiratoire par des gaz, sur un amas d’algues vertes.
III- La cause :
L’accumulation de ces algues, appelées ulves, est liée à la pollution des eaux par l’agriculture intensive. La présence des algues vertes sur les côtes Bretonne n’est pas due à la pollution des eaux, elle-même engendré par une agriculture intensive, mais elle est accentuée par la présence d’éléments azotés (nitrates) contenus dans les eaux polluées. Le surplus d'éléments apportés aux cultures via les épandages d'effluents agricoles est lessivé et se retrouve dans les cours d'eau.
« Sur le sol breton se trouvent 5 % de la surface agricole utile française, mais aussi 60 % des élevages de porcs, 45 % de volailles, et 30 % de veaux », a expliqué Jean-François Piquot le porte-parole de l’association Eau et rivières de Bretagne. Il y a eu une telle concentration de bétail que la terre et l’eau se trouvent chargées en nitrates à un taux bien supérieur à ce qu’elles peuvent supporter.
Cette pollution des eaux n’est pas le seul facteur de la présence des algues vertes. En effet certaines activités urbaines et industrielles sont aussi en parties responsables.